Un peu plus que quelques mots sur moi...
Mon parcours
et mon choix de devenir psychopraticienne
Née en 1981 au sein d’une famille d’agriculteurs-ostréiculteurs, j’ai passé mon enfance sur l’île de Noirmoutier. J’ai ensuite étudié au Lycée à Nantes, puis à l’Université à Paris et à Brest.
A la fin de mon cursus universitaire, il m’a fallu rapidement gagner ma vie. J’ai alors trouvé du travail dans le secteur de la métallurgie pour lequel je me suis très vite passionnée. J’ai repris des études en cours du soir en parallèle de mon activité professionnelle pour devenir ingénieur. Et, pendant dix ans, j’ai travaillé dans l’industrie au sein de différentes entreprises et à différents postes. Durant ces années, j’ai eu la chance de participer à de beaux projets, de prendre petit à petit des responsabilités et de faire grandir des équipes, de collaborer avec des personnes d’une grande richesse et issues de milieux socio-culturels très variés... Mais, j’ai aussi été confrontée à la face sombre du monde de l’entreprise.
Et avec les années, j’ai senti mon enthousiasme s’éteindre peu à peu, et l’ennui gagner : certaines de mes valeurs étaient en contradiction avec celles des personnes qui m’employaient, et je ne parvenais plus à trouver de sens dans le travail que j’accomplissais. C’est alors que le hasard m’a fait rencontrer un thérapeute avec lequel j’ai eu envie d’aller à la découverte de moi-même.
Quelques temps plus tard, j’ai fait le choix de démissionner, et de prendre le temps de réfléchir à ce que j’avais désormais envie de faire de ma vie. J’ai exploré plusieurs pistes, mais dès que j’ai envisagé celle de devenir moi-même thérapeute, mon horizon s’est littéralement éclairci. En effet, tous les obstacles auxquels j’aurais pu m’attendre se sont levés naturellement. Et après plusieurs années de sacrifices et de travail acharné, j’ai été certifiée en tant que Psychopraticienne.
Comme beaucoup d’entre nous, je me suis parfois trompée, j’ai traversé des épreuves, j’ai connu des désillusions, je me suis sentie fragile, je me suis remise en questions… Et ce n’est certainement pas fini...
Mais je suis ravie d’en être arrivée à cette reconversion qui me permet de pratiquer, depuis quelques années déjà, un métier que j'aime et qui contribue à donner du sens à ma vie.
Les valeurs qui m'animent
Tout au long de mon parcours, je me suis interrogée
– et je continue de le faire –
sur ce qui compte réellement pour moi, et m’anime profondément.
A ce jour, j’en ai distingué trois axes principaux que je souhaite partager ici,
car s'ils orientent ma vie en général,
ils ont aussi naturellement motivé mon choix de devenir psychopraticienne,
et orientent aujourd’hui ma pratique thérapeutique et mes accompagnements.
Des relations humaines authentiques et fraternelles
Choisir d’être thérapeute, pour moi, c’est choisir d’entrer véritablement en relation avec l’autre, ne pas rester en surface, mais découvrir en profondeur qui il se sent être à l'instant présent et ce à quoi il aspire, s’émerveiller de cette découverte que permet la rencontre, et avancer avec lui sur son chemin.
Et dans ma pratique thérapeutique, j’accompagne une personne différente de moi et qui éprouve le besoin d’être aidée à un moment donné de sa vie, mais qui a fondamentalement la même valeur que moi. Je ne me positionne donc ni en supérieur omniscient, ni en inférieur transparent ou insaisissable. Nous existons tous deux dans la relation et œuvrons ensemble pour avancer dans la direction souhaitée la personne accompagnée.
Une créativité libérée et partagée
S’il est essentiel pour moi de créer, d’inventer, d’innover…, j’éprouve aussi énormément de bonheur à recevoir les créations des autres.
Et la thérapie que je pratique s’appuie sur ces deux dimensions de la créativité. D’une part, j’imagine et je propose en temps réel des outils adaptés à la personne en face de moi, à sa problématique, et à sa disposition du moment. D’autre part, j’aide cette personne à faire émerger sa propre créativité, à accéder aux réponses originales qui sont en elle.
Un engagement à l'échelle locale
Pour moi, une action locale est le premier maillon de la chaîne d’un changement plus global : c’est par là que tout commence et c’est à cette échelle que nous pouvons tous expérimenter.
C’est l’une des raisons pour lesquelles j'ai d’implanter mon activité thérapeutique sur ce territoire, loin des grandes villes, et à échelle humaine. Et c’est aussi ce qui motive mon engagement au sein de différentes associations locales (telles que l'association d'accompagnement en soins palliatifs, l'ASP Armorique).
Ne soyez donc pas surpris de m’y croiser !
Et, dans la thérapie que je propose, l’expérimentation locale se traduit par l’importance que j’accorde à « l’ici et maintenant », c’est-à-dire à ce que la personne accompagnée vit, ressent ou manifeste au sein du cabinet dans sa relation au thérapeute. C’est en effet un moment et un lieu privilégié pour identifier, explorer et revisiter des phénomènes qui tendent à se reproduire, et expérimenter le changement.
L'essentiel ?
L'essentiel pour moi est de
toujours chercher à rencontrer l'autre, quel qu'il soit.
Et pour vous ?